Je termine le cycle des quatre saisons avec ce tableau consacré à l’été. Les quatre œuvres, une fois encadrées, mesurent 90 cm de long, une dimension limite pour être exposé dans un salon de pastelliste. Mais travailler sur un si grand format a été une expérience très agréable où j’ai eu tout loisir de jouer avec les couleurs, de les superposer à l’infini (vive le carton et ses deux couches de peinture acrylique blanche !), et d’observer les interactions produites. Outre le droit à l’erreur procuré par ce médium (si une zone me déplait franchement, je la recouvre d’un peu de peinture blanche à l’aide du rouleau…), les irrégularités de la surface permettent un travail sur plusieurs niveaux, une couleur étalée à l’eau ou au tissu remplira les creux alors que le pastel effleurant le support n’apparaîtra que sur les bosses. L’usage des pastels les plus tendres – merveilleux Schmincke –, combiné à des carrés Conté (le pastel qui adhère partout), me permet également de transformer la surface en espace vivant.
Un 14 juillet… ::: pastel sec - 70x51cm
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très beau
RépondreSupprimerMerci Paul !
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